[Test] L’AP-B de Woodpecker, enfin un combo ultrasons aéropolisseur abordable ?

Jusque-là, le monde des combos ultrasons (US) et aéropolisseurs se voulait ultra-chic, et osons-le dire, matos de luxe, genre trucs de l’élite dentaire. Avec des tarifs qui grimpent à plusieurs milliers d’euros par appareil, pas étonnant que la plupart des dentistes se rabattent sur une bonne vieille platine US intégrée au fauteuil ou un aéropolisseur portable, plus abordable. Mais, tenez-vous bien, Woodpecker DTE déboule sur la scène avec l’ambition de tout bousculer. Ils se la jouent Game Changer. Alors, pari réussi ou coup dans l’eau ? On va voir ça de plus près !

Présentation

Woodpecker, c’est le nom qui fait le buzz dans le milieu dentaire. Ce fabricant chinois s’infiltre doucement mais sûrement dans nos cabinets, et pour cause : il joue la carte de l’excellence à prix abordable. Aujourd’hui, on met le projecteur sur l’AP-B. Cet machine est l’évolution tant attendue du AP-A.

Préparez-vous, on plonge dans les détails pour voir ce que ce nouveau venu a dans le ventre !

C’est une pub ?

Non, rassurez-vous, ce test est objectif. On critique comme à notre habitude 😀

De quoi parle-t-on déjà ?

Le modèle AP-B de Woodpecker se positionne comme l’option d’entrée de gamme dans leur série de combinaisons ultrasons (US) et aéropolisseurs. Ce dispositif inclut une pièce à main compatible avec les systèmes Acteon Satelec, offrant ainsi une compatibilité étendue. De plus, il est équipé d’une pièce à main d’aéropolisseur dotée de deux types de buses : une pour le traitement supra gingival et une autre pour le traitement sous gingival, permettant une approche plus complète et adaptée selon les besoins dentaires.

Installation et mise en service

L’installation du AP-B de Woodpecker est un jeu d’enfant, même si on ne va pas se mentir, leur manuel d’utilisation pourrait être un peu plus… inspirant. Heureusement, l’instinct prend le relais et tout s’assemble presque naturellement. Vous aurez juste besoin d’une prise électrique classique et d’un raccord pour le compresseur d’air. Et petit plus : Woodpecker fournit un flexible de raccordement pratique et une boîte d’inserts pour démarrer sans tracas. Bref, un démarrage aussi fluide que possible, malgré une notice qui laisse à désirer.

Et à l’utilisation ?

Dès le premier coup d’œil, la qualité de fabrication du AP-B de Woodpecker saute aux yeux. On sent que les matériaux sont robustes et fiables. Les pièces à main et les cordons sont étonnamment légers, un vrai plus, et ce, même avec un carter en métal.

Les plastiques ? Épais, solides, ils semblent prêts à résister aux assauts répétés des lingettes désinfectantes.

Parlons ergonomie maintenant: les réglages de la puissance ultrasonique et du niveau d’irrigation sont tactiles et réactifs, même en portant des gants. Un petit conseil cependant : faites attention lors du passage de la lingette, ça peut parfois faire des siennes et dérégler vos paramètres.

Et la capacité du réservoir d’eau ? Bien pensée ! Elle vous permet de travailler longuement sans avoir à interrompre pour un remplissage.

Mais, il y a toujours un mais, n’est-ce pas ? Le réglage de la puissance US pourrait être plus précis – on a seulement six niveaux de puissance à disposition. Et pour l’irrigation, un petit manque de clarté : il faut se positionner sur le niveau 1 pour travailler sans irrigation. Des petits détails certes, mais qui comptent dans la pratique quotidienne.

Parlons tarifs.

Côté tarif, le AP-B de Woodpecker joue dans la cour des grands, mais sans vous ruiner. Affiché juste au-dessus de 1800 euros, il reste bien en deçà du coût d’un PMAX Satelec classique, qui vous ferait débourser environ 3000 euros en version autonome. Et ne parlons même pas de l’EMS Prophylaxy Master, qui caracole à quelques 8000 euros, voire plus. Bref, l’AP-B, a un excellent rapport qualité/prix.

Fiabilité

Malheureusement, nous ne pouvons pas nous engager de ce côté, nous venons de recevoir notre exemplaire…

Conclusion

Vous l’aurez compris, l’AP-B fait le job, pour un prix particulièrement attractif. Que demander de plus ?